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« S’ouvrir aux autres »

 

Avoir en soi des valeurs et des principes sur la vie est important.

Cela dénote déjà d’une certaine personnalité, d’une sensibilité et d’un équilibre moral.

Encore faut-il que ces valeurs soient humanistes, et qu’elles soient respectueuses des principes d’autrui.

Défendre ses propres valeurs sans s’occuper des autres a pour danger et le défaut de nous enfermer dans une boite… dans la lourde solitude… c’est vivre seul sans s’occuper des autres.

Avoir des valeurs, c’est bien… mais elles peuvent devenir très vite pesantes et insoutenables pour les autres et pour soi-même.

N’oublions pas qu’il y a aussi d’autres personnes qui défendent leurs propres valeurs… et si ces valeurs que nous défendons ne sont pas les mêmes, il y a obligatoirement conflit… Surtout si aucune des deux parties ne souhaite lâcher prise ou changer d’avis.

 

Avoir des valeurs, c’est avant tout défendre une philosophie de vie et des principes essentiels de caractère.

L’important est de partager ces valeurs avec les autres… pouvoir les comparer… vouloir communiquer par l’échange, par la discussion, et par l’écoute.

Pour enrichir son propre avis et ses valeurs, il me semble important de transmettre… de ne pas avoir peur de se tromper, et de se remettre en question.

C’est savoir reconnaître ses erreurs et ses défauts. Et c’est bien difficile !

 

Pour évoluer et progresser, il est bon de s’ouvrir aux autres… d’être attentif, d’être à l’écoute et admettre qu’il y a des avis différents.

Admettre ce n’est pas se soumettre… c’est accepter d’aller plus loin, c’est une chance de pouvoir évoluer et d’avoir l’occasion de pouvoir changer.

 

L’ouverture enrichi l’esprit, procure le calme de l’esprit, la connaissance, le savoir et la sagesse.

Certes, il est important de bien se sentir dans sa propre peau… mais c’est tout aussi important de se sentir bien avec son environnement et avec ses semblables… même si l’on fait quelques concessions et des changements dans son propre comportement.

 

Les valeurs sont comme les légumes ou les fruits d’un jardin… Il faut les cultiver, les soigner… admettre certaines petites contraintes… accepter les avantages et les inconvénients…

Nous devons les adapter sans cesse afin que ces valeurs deviennent de vraies valeurs humanistes solides, efficaces et bien adaptées au monde qui nous entoure.

 

Par conséquent, s’ouvrir aux autres, épanouie ses propres valeurs… et nous élargie vers un idéal humaniste universel.