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« L’ Art vit de contrainte et meurt de liberté »

 

Je trouve que la phrase n’est pas juste, car elle sonne à mes oreilles comme une fausse affirmation.

Moi qui a toujours vécu pour l’Art… C’est tout le contraire que je préfèrerais entendre.

Je dirais plutôt :

« L’Art vit par sa liberté d’expression… mais meurt bien trop souvent, par les contraintes ».

 

Je m’explique :

La contrainte, nous le savons tous, est déjà une action répressive.

« L’ART, », disait Aristote… « est la joie des hommes libres »

 

Tant que l’homme trouvera l’inspiration auprès des valeurs philosophiques, spirituelles, physiques, et humaines… Qu’il admire, vénère ou adore… Qui donne un vrai sens à sa vie… Qui donne sans compter tout l’amour recherché… Il pourra alors s’exprimer dans une totale liberté.

Il n’y a pas de contrainte dans l’amour et dans la transmission.

L’Art, s’est la liberté d’être soi-même, de pouvoir progresser et d’évoluer… De favoriser l’imagination… D’être vrai et sincère… Et surtout, de vivre… tout simplement.

Pour créer, il faut être en état d’amour, et être ouvert au monde.

Pour être un créateur, il faut être disponible de partout.

 

Par contre, si l’Art dérange… si l’artiste est déstabilisé parce que l’on lui impose une forme d’Art… si l’Art qu’il devra exprimer est contraire à ses principes fondamentaux de valeurs humaines… du respect de l’individu… ou s’il y a des contraintes pesantes par des interdits de pouvoir, politique ou par une idéologie sectaire…

Ce n’est plus de l’Art, c’est une pensée unique non-constructive… c’est de la manipulation.

 

Le créateur d’idées doit donc rester totalement libre de ses pensées et de ses actes.

 

On appelle « l’Art Royal » tout ce qui est en rapport avec la recherche, l’évolution, et la connaissance.

C’est avant tout la liberté de se découvrir et de la transmutation personnelle.